Le quartier de Burkina est en majorité peuplé d’étrangers, c’est à dire de burkinabés venus de différentes régions du Burkina Faso pour travailler à l’usine de coton. A ce jour, celle-ci est pratiquement fermée. L’usine Faso-Fani est devenue FASOTEX. Elle emploie à peine 100 personnes. La majorité de la population est mossi; le reste, gourounsi (Lyèla), bissa, une trentaine d’ethnies en tout.

Pourquoi cette fondation?

1971- A Burkina - Sœur Marguerite et les cinq premières chrétiennes, le jour de leur Baptême.

La communauté des soeurs de Saint-Gildas a été fondée en 1971. C’est Monseigneur Anthyme BAYALA qui désirait une présence religieuse dans ce quartier pour accueillir les nombreux étrangers venus travailler à l’usine de coton et pour organiser la communauté gourounsi (Lyèla).

Sœur Monique. Le gong, suspendu à l'arbre servait à appeler à la prière, aux réunions de catéchistes

En 1970, sœur Marguerite ayant appris le lyèlé a été détachée de Réo pour venir à Burkina. Soeur Monique, professeur de lettres au séminaire de Koudougou, fut envoyée également à Burkina. Elle aussi se mit à apprendre la langue du pays.

1972 - Avec sœur Marguerite, le catéchiste Cyprien et quelques catéchumènes

Sœur Marguerite et Soeur Monique étaient envoyées : pour être présentes aux gens du quartier, regrouper les chrétiens gourounsi et former la communauté chrétienne, travailler à la promotion sociale, humaine et spirituelle.

Aujourd’hui, la communauté est fermée.

Le 28 juin 2002, le quartier Burkina est devenu paroisse sous le nom de Notre Dame de la Réconciliation.

"Fais que tous soient un comme Toi, tu es un"

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