Les conférences de Jean-Claude Lavigne étaient organisées conjointement par l’Espace Tibériade de Fégréac et l’Espace Notre Dame de St Gildas des Bois. Vous trouverez ci-dessous quelques florilèges des prises de paroles du conférencier.
Oser un nouveau développement.
« Oser » : c’est presque une Bonne Nouvelle, car « nous ne sommes pas seulement des victimes » dit Jean-Claude Lavigne. Et de situer, non pas le contexte de « la » crise mais d’une « série de crises » emboîtées : la finance, la dette, la crise de confiance dans un systême économique et financier, le doute sur la capacité de l’Europe, la crise de l’environnement, celle du sens de l’histoire et de la vie, etc … Or, à la fois, on vit la crise et le systême semble suffisamment fort pour résister. Il faut en tenir compte pour avancer. Le nombre de gens mis sur la touche est cependant assez considérable : souffrances, exclusions économiques etc… | |
« Oser, au nom de quoi ? » Il est capital d’essayer de comprendre les motivations qui pourraient nous aider à être acteurs. – le « ras-le-bol des indignés »: Le mouvement n’a pas de programme politique, C’est d’abord la souffrance. Y’en a marre » – La peur. On vit dans une société avec toutes sortes de peurs. Mais peut-être ne faut-il pas avoir peur de la peur. Elle fait partie des mécanismes qui peuvent contribuer à rebondir. – Des hommes et des femmes sensibles à l’humanité, aux idées de justice. Quand l’humain est affecté, c’est un facteur de changement. – Des gens qui au nom de leur foi disent : « Ce n’est plus possible » quand nous sommes tous fils et filles d’un même Dieu appelés à vivre la fraternité, quand les créatures et le Créateur sont bafoués. – l’Église qui appelle à lutter pour un autre ordre économique. L’éducation citoyenne, à la responsabilité, est en tout cela fondamentale. Et chacun a d’abord à décider en réseaux. |
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« Oser quoi ? » – Mettre la priorité sur la dignité de la personne humaine.. Contester la marchandisation de l’humain; parler des droits et des devoirs humains – La prise au sérieux de la planète Terre : c’est la survie qui est en jeu. – Le respect du bien commun universel : le souci de penser l’avenir de tous; des zones ne sont pas à livrer à la compétition privée … |
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Convictions et enjeux pour la société : Arrêter d’isoler l’économie, elle n’est qu’un aspect du champ du social Réduire les inégalités Refonder une nouvelle régulation financière internationale Refaire une Europe forte et solidaire et pour soi : l’explicitation éthique de nos décisions l’éducation aux valeurs évangéliques le choix de notre mode de vie. |
Oser un nouveau visage d’Église
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Le visage actuel ne serait-il donc plus pertinent ? Il n’y a pas qu’un visage d’Église et il faut se réjouir de la pluralité. Pour que la diversité soit une valeur, il faut le dialogue. Chacun de nous est responsable du visage d’Église qu’il donne. Un visage est fait pour être vu. Avec Jésus, il nous est donné de voir le visage de Dieu; le voile du Temple s’est déchiré. Accepter d’être vus, c’est dévoiler aussi nos fragilités. |
« Être vus » L’Église est faible, mais sa fragilité peut lui permettre d’entendre les souffrances, les peines du monde. « C’est parce que je suis faible que je suis fort ». « Voir » « Donner à voir » |